mercredi 28 mai 2014

Potosí - Sucre - Santa Cruz de la Sierra (Bolivia)

Accompagnés de trois argentins de Córdoba (Facu, Pablo et Nacho) avec qui nous avions déjà partagé l'expérience du Salar d'Uyuni, nous nous rendîmes à Potosí, une ville minière perchée à 4200m d'altitude, qui fût aux 16e et 17e une des villes la plus peuplée de la planète devant Paris et Londres. Ce sont les mines d'argent, toutes proches de la ville, présentes dans le Cerro Rico (4782m, "Mont Riche" en français), qui firent à la fois le bonheur et le malheur de cette cité. En effet, malgré sa riche architecture coloniale, Potosí n'a finalement servi que de vache à lait pendant des siècles à l'Espagne et au reste de l'Europe: des centaines de milliers de tonnes d'argent qui ornent aujourd'hui nos palais et églises ont traversé l'atlantique pour ne jamais revenir, le tout au prix de la vie de millions d'indiens qui périrent dans les mines (8 millions selon Galeano dans Les veines ouvertes de l'amérique latine). Voir le documentaire suivant en français: La mine du diable. - ou celui-ci en espagnol: La mina del diablo.

Acompañados por tres argentinos de Córdoba (Facu, Pablo y Nacho), con quienes ya habíamos compartido la experiencia del Salar de Uyuni, nos fuimos para Potosí, una ciudad minera situada a 4200m de altitud, que fue en el decimosexto y decimoséptimo siglo una de las ciudades más pobladas del planeta por delante de París y Londres. Fueron las minas de plata del Cerro Rico, muy próximas a la ciudad de Potosí, las que le dieron la suerte y la desgracia a tal ciudad. De hecho, a pesar de su rica arquitectura colonial, Potosí no ha sido más que la vaca lechera durante siglos de España y del resto de Europa, miles de toneladas de plata cruzaron el océano para ornamentar nuestros palacios e iglesias a un altísimo coste: la vida que millones de indios perdieron en las minas. (Documental TVE2 "La mina del diablo")

Aujourd'hui, le Cerro Rico de Potosí continue à être exploité, pour le compte de coopératives locales boliviennes, non plus pour son métal argenté mais pour d'autres métaux présents dans ses galleries comme le zinc, l'étain et le plomb. Aprés hésitation avec Lluna et les trois argentins sur le fondement d'une visite de ces mines à l'histoire tragique, nous décidîmes finalement de rentrer dans les entrailles du Cerro Rico, une expérience à plus de 4000 mètres d'altitude, dans des galleries aux conditions de sécurité minimun, le tout en machant des feuilles de coca pour vaincre le mal de l'altitude. La visite devait durer trois heures mais au bout d'une heure et demie dans la poussière, la boue et la chaleur étouffante à ramper dans les labyrinthes du Cerro Rico, nous fîmes vite comprendre à notre guide que nous en avions assez pour aujourd'hui! Mais ce que nous avons vécu pendant cette heure et demie n'est qu'un rapide aperçu de la dure réalité des mineurs boliviens encore à notre époque.

En la actualidad, el Cerro Rico de Potosí continúa siendo explotado por cooperativas locales bolivianas, ya no tanto por su metal plateado sino por otros metales de mayor interés hoy en día como son el zinc, el estaño y el plomo. Después de cuestionarnos con Alban y los cordobeses el fundamento de visitar estas minas de trágica historia, decidimos al fin adentrarnos en las entrañas del Cerro Rico, una experiencia a más de 4000m de altitud y en galerías carentes de medidas de seguridad. La visita debía durar tres horas, sin embargo, al cabo de hora y media entre un polvo asfixiante, el barro, el calor agobiante, a ratos erguidos y otros gateando por la estrechez de los pasillos laberínticos del cerro, le dimos rápidamente a entender a nuestra guía que habíamos tenido ¡suficiente por hoy! No obstante, lo que vivimos durante esta exigua hora y media no es más que una rápida percepción de la cruda realidad a la que hacen frente todavía hoy los mineros bolivianos. 

Sucre (2775m), capitale constitutionnelle de la Bolivie, a été pour nous une hâte de quelques jours nécessaire pour nous reposer après plusieurs semaines depuis Santiago à dormir dans un lieu different tous les soirs. Nous nous sommes logés dans un petit appartement sympathique, partagé avec une anglaise avec qui nous avons cuisiné de magnifiques plats, histoire de se sentir comme à la maison. La ville de Sucre a sans auncun des doutes des airs d'andalousie avec ses petites ruelles bordées de maisons blanches, ce qui n'était pas pour déplaire à Lluna!

Sucre (2775m), capital constitucional del Estado Plurinacional de Bolivia, fue para nosotros una parada necesaria de varios días para descansar, pues desde que dejamos Santiago de Chile casi cada noche dormimos en una cama diferente. Nos alojamos en un pequeño apartamento muy agradable, compartido con Azz, una inglesa con la que cocinamos manjares y pasamos horas jugando a las cartas sintiéndonos bien a gusto! Los aires andaluces de esta ciudad son evidentes con sus callejuelas bordeadas por casitas blancas, una arquitectura que evocó mi tierra y el placentero sentimiento de sentirme en casa.

Santa Cruz de la Sierra, changement de décor. Fini l'altiplano, fini les andes, place à l'amazonie! Nous voilà dans la plus grande ville de la Bolivie, la locomotive économique du pays. D'abord logé dans un bel hostel du centre mais un peu décu par le manque d'attraits de la ville, nous nous sommes ensuite logés chez Freddy un santacruceño (habitant de Santa Cruz) qui nous a permis d'en savoir un peu plus sur l'histoire de son pays et sur les tensions existantes entre les habitants de l'Ouest bolivien ( de l'altiplano, fidèles de Evo Morales) et les "cambas", habitants de la partie orientale de la Bolivie. Encore une fois dans notre voyage, rien de mieux que d'être avec les locaux pour apprendre et profiter au maximum d'un endroit!

Santa Cruz de la Sierra, cambiamos de decorado; se acabó el altiplano, fin de los Andes, dimos paso a la amazonia! En la ciudad boliviana más grande, locomotora económica del país, nos alojamos en un lindo hostel del centro, pero un tanto desencantados con los escasos atractivos turísticos de la ciudad... Afortunadamente dimos con Freddy a través de CouchSurfing, un encantador santacruceño que nos contó cosas muy interesantes sobre la historia de su país y fundamentalmente sobre las tensiones existentes desde hace siglos entre los habitantes del Oeste boliviano (del altiplano, fieles en su mayoría a Evo Morales) y los "cambas", habitantes de la parte oriental del país. Todavía una vez más en nuestro viaje: nada mejor que estar con los locales para aprender y disfrutar al máximo de un lugar.

Casa de Moneda (Potosí) avec les 3 argentins.
Casa de Moneda (Potosí) con Facu, Pablo y Nacho.
Casa de Moneda (Potosí)
Potosí
Potosí
Catedral de Potosí
Potosí
Potosí et au fond, le Cerro Rico (4782m)
Potosí con el Cerro Rico a sus espaldas.
Avant d'entrer dans les galleries.
Antes de entrar a las galerías.
Les femmes boliviennes ne peuvent pas travailler à l'intérieur des mines mais à l'extérieur elles peuvent s'installer travailler pour  tenter de récupérer  les "restes" du Cerro Rico...
Las mujeres bolivianas no pueden trabajar en el interior de las minas, sin embargo afuera, hasta que el cuerpo aguante.
Mineurs de Potosí
Mineros de la Cooperativa unificada, Cerro Rico


Mineros de la Cooperativa Unificada, Cerro Rico
Dans les étroites galleries du Cerro Rico
En las estrechas galerías del Cerro Rico.
Dans les étroites galleries du Cerro Rico
En las estrechas galerías del Cerro Rico.


Le tío, sorte de dieu païen vénéré par les mineurs
Con el "Tio", una suerte de demonio pagano venerado por los mineros.
Cathédrale de Sucre
Sucre
Sucre, les vieux bus japonais ont une nouvelle vie en Bolivie!
Sucre, los viejos buses japoneses tienen una segunda vida en Bolivia.
Un petit air d'andalousie non?? (Sucre)
¿Sucre, Altea o Nigüelas?



¿Un aire andaluz?
Mateando en Sucre con Olivier, Justine, Azz y Anthony!
Marché de Sucre
Mercado de Sucre
Scéance cuisine à Sucre avec Azz
Sesión de cocina en Sucre con Azz.
Marché de Tarababuco (60 kms de Sucre)
Mercado de artesanía de Tarabuco (60 km de Sucre)
Pause déjeuner des ouvrières à Sucre
Pausita almuerzo de las currantas sucrenses!
Palacio Nacional (Sucre)
Simon, la mascota del hostel santacruceño!
Atlético - Chelsea, demie finale de la Champions derière la vitrine!
Atlético - Chelsea, semifinal de la Champions tras el escaparate!
Cathédrale de Santa Cruz de la Sierra
Cathédrale de Santa Cruz de la Sierra
Santa Cruz de la Sierra
Santa Cruz de la Sierra
Santa Cruz de la Sierra
Santa Cruz de la Sierra

samedi 10 mai 2014

Salar de Uyuni y Reserva Eduardo Averoa , Bolivia

Petit, j’avais peut-être 10 ans à l’époque, je me souviens avoir regardé un épisode de l'émission de Nicolas Hulot ,'Ushuaia', qui se déroulait en Amérique du Sud, en plein coeur des Andes. Hulot et son équipe était dans un désert montagneux, en haute altitude, et avait escaladé un volcan au sommet duquel se trouvait une lagune gelée sur laquelle vivaient paisiblement des flamands roses à plus de 5000 mètres d’altitude. Hulot et son équipe avaient de la peine à respirer et se sentaient seuls au monde. J’étais émerveillé et je ne rêvais que d’une chose: m’y rendre, un jour. Seul problème, et de taille: je n’avais aucune idée de l’endroit oú se trouvait ce fameux désert. Durant tout notre voyage à travers le continent sud-américain, j’ai toujours été très attentif aux paysages parcourus avec ce vieux souvenir en tête, avec  l’espoir qu’un jour je retrouverais des traits de ces montagnes qui m’avaient tant marquées sur le petit écran.
Pequeño, tenía unos diez años en aquella época, recuerdo haber visto uno de los reportajes del programa “Ushuaia” de Nicolas Hulot, se desarrollaba en América del Sur, en el corazón de los Andes. Hulot y su equipo estaban en un desierto montañoso, habían escalado un volcán en cuya cima se encontraba una laguna helada repleta de flamencos rosados. A Hulot y al equipo les costaba respirar y se creían solos en el mundo, estaban a gran altitud sin duda. Yo estaba maravillado y solo deseaba una cosa: ir allí algún día. El problema, y gordo, es que no tenía ni idea del lugar donde se encontraba tal desierto. Durante todo nuestro viaje a través del continente sudamericano he estado atento, expectante con los paisajes que recorríamos, siempre con este recuerdo en mente y con la esperanza de, algún día, reconocer las tierras que tanto me habían marcado sobre la pequeña pantalla.
Et finalement, la (re)découverte de ces lieux a été à l’image des grandes découvertes en général, comme quand Christophe Colomb découvrit l’Amériques en cherchant les Indes, nous découvrîmes avec Lluna ce fameux endroit, la Reserva Eduardo Avaroa en voulant visiter le Salar d’Uyuni! En effet, la visite dudit salar se fait en 4 jours en parcourant presque 1000 kilometres à travers le sud de la Bolivie. Le passage dans cette réserve naturelle est de toute beauté, le tout en étant constamment à une altitude comprise entre 3600 et 5000 mètres. Pas de doute: ces montagnes pelées, ces lagunes orangées et vertes émeraudes, ce ciel bleu ceruléen… nous sommes bien dans cet endroit rêvé depuis des années. Hélas, pas d’ascension de volcan pour nous, commme pour Nicolas Hulot, mais peu importe, nos 4 jours passés dans ce décor iréel suffisèrent à notre bonheur de voyageur...
Y el (re)descubrimiento de este lugar ocurrió como ocurren los grandes descubrimientos en general, como cuando Cristóbal Colón descubrió América buscando Las Indias, con Lluna descubrimos este increible lugar, la Reserva Eduardo Avaroa, mientras que lo que buscábamos era el famoso salar de Uyuni. La visita a esta reserva natural colmada de belleza se realiza en cuatro días, recorriendo casi 1000 km a través del sur de Bolivia y oscilando entre los 3600 y los 5000 metros de altitud. No cabía duda: esas montañas desangeladas, esa laguna colorada, la verde esmeralda, el cielo celeste, límpido… estábamos en ese lugar soñado desde hacía años. Sin embargo, no hubo ascensión de volcán para nosotros, pero no importó, los cuatro días vividos en este escenario casi irreal bastaron para alimentar nuestra felicidad.
Autre souvenir, plus proche celui-ci: en 2006, Cyril, ami d’enfance de mon frère, et Marie-Hélène, sa femme, ont realisé un voyage similaire au notre à travers l’Amerique du sud. Ils avaient également un blog à l’époque et je me rapelle mon émerveillement quand ces derniers avaient publié leurs photos de Bolivie et plus particulièrement du Salar d Uyuni, cette immense étendue de sel, perchée à plus de 3600 mètres d’altitude, en plein altiplano. Huit ans plus tard, c’est à notre tour d’être dans cet endroit unique au monde et de profiter de ce spectacle naturel.  
Y otro recuerdo, más cercano esta vez: en 2006, Cyril, amigo de infancia de mi hermano, y Marie-Hélène, su mujer, realizaron un viaje similar al nuestro por estas tierras y también fueron plasmando sus vivencias en un blog, del que por supuesto yo era fiel seguidor. Pues bien, recuerdo perfectamente cómo quedé fascinado cuando vi sus fotos de Bolivia, particularmente las del salar, esa infinita extensión de sal en plena meseta altiplánica… Ocho años después nos tocó a nosotros, y pudimos disfrutar con esa capacidad de sorpresa que caracteriza a los niños de este tesoro de nuestro planeta.
La saline s’étend sur plus de 10 000 kilomètres carrés (plus ou moins la superficie de l'Ain et du Rhône réunis!) et concentre environ 50 milliards de tonnes de sel. Cependant, la richesse de cet endroit ne réside pas seulement dans la présence de ce fameux cristal, ni même dans son exploitation touristique (qui reste encore raisonnable soit dit en passant...) mais dans l’immense réserve en lithium que détient  ce désert blanc, une des plus importante de la planète. Ce metal, principal composant de nos batteries de portables ou d’ordinateurs est en effet une grosse source de revenus pour le gouvernement d’Evo Morales, le président bolivien, bien décidé à redonner à son pays la gloire d’antan et de finir avec le pillage de ses ressources naturelles par d’autres puissances étrangères... mais ça, ce sera pour notre prochain chapître!
El salar tiene una extensión de 10 mil kilómetros cuadrados y concentra alrededor de 50 mil millones de toneladas de sal. Sin embargo, la riqueza de este lugar no reside únicamente en la presencia de este compuesto químico, y ni siquiera en su explotación turística (que no es aún excesiva), sino en la inmensa reserva de litio que esconde el desierto blanco, una de las más importantes del planeta. Este metal, principal componente de las baterías de nuestros teléfonos móviles y ordenadores, está siendo hoy una grandísima fuente de ingresos para el Estado Plurinacional de Bolivia, un estado cuyo gobierno, liderado por Evo Morales, se empeña en dar una nueva gloria a un rico país que hasta hace muy poco estuvo siendo saqueado a manos de las insaciables potencias extranjeras… Pero esto no ahora, lo dejamos para el próximo capítulo!
Plus haut que le Mont Blanc!
4855m como quien no quiere la cosa...

Tan coqueta ella...

Cimetière d'un village fantôme
Cementerio del pueblo fantasma próximo a San Antonio de Lípez.

Desierto Siloli
Desierto de Dalí
Flamencos dormiditos sobre el hielo. Laguna Kollpa, 8AM
Eaux thermales à 4300 mètres d'altitude par 0 degrés
Aguas termales con el flamenco solitario.
Geisers "Sol de Mañana" (5000m)
Caminando entre los geisers. Las medidas de seguridad proporcionadas por los guías:
"chicos no metan en el pie en el agujero porque si no chau pie"
Laguna Verde
Laguna Verde
Laguna Colorada
Laguna Colorada
Laguna Colorada
Laguna Colorada y fondo de flamencos
Flamencos en la Laguna Colorada
Flamenco parihuana o andino
Laguna Honda
Equipo Land Cruiser al completo: el guía Andrés, la cocinera Rosa, las chicas holandesas y unos servidores.
Rosa, notre excelente cuisinière!
La entrañable Rosa, nuestra excelente cocinera!
Connexion entre la Bolivie et le Chili en plein désert de sel, nous avons eu la chance de voir
passer le train... comme um mirage...
Conexión Bolivia-Chile. Lo vimos pasar en ese desierto de sal, como un espejismo... Salar de Chiguana
Champ de quinoa
Deliciosa Quinoa
Hostel de sal en Puerto Chuvica.
Soirée festive dans une auberge de sel!
De jarana en el hostel de sal!
Photo nocturne à la pleine lune dans le salar d'Uyuni
Nocturna a orillas del Salar de Uyuni
Lever de soleil à Uyuni. 5h30 du matin.
Amanece en Uyuni. 5.30 AM
Premières lueurs sur le Salar
Primeras luces en el Salar de Uyuni. A la izquierda la famosa Isla Incahuasi.
Buen día Uyuni!!
Un corazón mu' salao!
Clin d'oeil à nos amis d'outre atlantique cités dans l'article!
Rien de mieux que de danser une salsa em plein milieu du Salar...
Nada como bailarte un cuarteto en medio de un salar! Gracias cordobeses!!


A juego con los colores de la naturaleza
Nacho y Pablo en primer plano, los funanbulistas nosotros!
Mimitos 
Mimitos